Les premières orientations du nouveau Premier ministre

Outre l’école et l’immigration, Michel Barnier a annoncé que ses priorités se porteraient sur la sécurité au quotidien, l’accès aux services publics, la valeur travail et le niveau de vie des Français.

Si le Premier ministre ne s’est pas encore exprimé sur la réforme des retraites, sachant qu’une forte pression s’exerce déjà à ce sujet tant de la part des partis de gauche que de celle des syndicats de salariés, il a assuré qu’il respecterait les partenaires sociaux et les partenaires économiques. Il a aussi pointé une urgence : le poids de la dette financière et de la dette écologique.

Nul doute que ces points pèseront dans l’élaboration du budget 2025 tout comme la question du pouvoir d’achat. Gabriel Attal avait déjà lancé des travaux pour que les augmentations de salaires soient moins coûteuses pour les entreprises. Son successeur les reprendra-t-il ? Qu’en est-il de nos préoccupations ?

Lors de son intervention au 20h de TF1 le 8 septembre, le Premier ministre a exposé ses priorités, parmi lesquelles figurait le logement.

La CAPEB estime justement nécessaire de lancer un Grenelle du Logement conjuguant toutes les problématiques, celles de la construction neuve comme celles de la rénovation afin de pouvoir résoudre structurellement la crise que vit le secteur.

Pour que le logement soit véritablement une priorité nationale, il est crucial que cette question se traduise dans la composition du nouveau gouvernement et figure en première place de la feuille de route gouvernementale fixée par le Premier ministre. Le dossier du logement devra pouvoir être porté au plus haut niveau politique et faire l’objet d’arbitrages forts.

La CAPEB plaide donc pour un gouvernement missionné pour répondre à la crise du logement, en concertation avec la filière, et d’un responsable en charge du dossier doté du poids politique nécessaire et des moyens à la hauteur pour répondre concrètement aux défis à relever.


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