Les besoins en logement sont voués à rester considérables

Le service statistique du Ministère du Logement prévoit une modification de la structure familiale principale de la population et ses répercussions en termes de logements.

En l’occurrence, le SDES considère que la hausse du nombre de ménages classique (c’est-à-dire constitué de plusieurs personnes) serait relativement modeste : 200 000 d’ici à 2050, une moyenne obtenue grâce à un recul très nette des familles, en particulier nombreuses, et une forte hausse des ménages constitués de 2 personnes.

Le SDES estime que les familles monoparentales augmenteront fortement (+ 600 000) et les couples de plus de 60 ans sans enfant encore bien davantage (+ 1,2 million). C’est la catégorie des ménages composés d’une seule personne qui devrait connaître la plus forte augmentation que le SDES situe à + 3,4 millions. Cette augmentation résulterait pour beaucoup (64 %) de l’accroissement du nombre de personnes âgées de plus de 60 ans vivant seules (+ 2,2 millions).

D’ici à 2030, le nombre de ménages de deux adultes de 60 ans ou moins, avec ou sans enfants, reculerait partout sauf à Bordeaux, Nantes, Rennes, Toulouse, Montpellier et dans le Genevois.

Ces données impliquent de toute évidence une forte adaptation des logements, en particulier une réduction de leur taille afin de répondre aux besoins supplémentaires.

  • + 3,4 millions
    de personnes seules sur les 3,5 millions de ménages à loger d’ici à 2050

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