La régularisation des personnes en situation irrégulière pour les métiers en tension

Au moment où le projet de loi “immigration” est examiné par les Parlementaires et où la question de la régularisation des personnes dans les métiers en tension est au cœur des débats, la CAPEB rappelle sa position.

La CAPEB, en tant qu’organisation patronale représentant principalement les entreprises artisanales du bâtiment, rappelle qu’elle n’a pas sollicité des pouvoirs publics les mesures qui figurent dans le projet de loi Immigration du Gouvernement.

Elle souligne également que les travailleurs étrangers peuvent naturellement répondre à des besoins ponctuels de main d’œuvre de la part des entreprises artisanales du bâtiment. Si le secteur fait toujours face à des difficultés de recrutement pour répondre aux besoins en compétences des TPE, la CAPEB est tout particulièrement impliquée dans les actions visant à améliorer l’attractivité des métiers.

Pour autant, les entreprises artisanales du bâtiment ont, de tout temps, été des acteurs importants d’insertion professionnelle et sociale de travailleurs étrangers et en sont fières. La CAPEB a particulièrement œuvré pour un parcours d’intégration par le travail, respectueux des personnes et de leurs droits fondamentaux.

Aussi, dans le cadre des débats sur le projet de loi Immigration, la CAPEB rappelle la nécessité de simplicité et de clarté pour les chefs d’entreprise des mesures envisagées, ainsi que leur cohérence, à la fois pour l’entreprise et le travailleur dans son parcours d’insertion professionnelle.

Par ailleurs, l’employeur doit être protégé face à la production de faux documents ou d’une substitution d’identité de la part du travailleur. En tout état de cause, la responsabilité de la régularisation ou non des travailleurs ne doit pas peser sur le chef d’entreprise.

La première vice-présidente de la CAPEB, Corine Postel, s’est exprimée à ce sujet dans le BA digital. A lire ici.


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