L’apprentissage : un socle pour l’artisanat du Bâtiment à protéger

Dans l’artisanat du Bâtiment, l’apprentissage a toujours été la voie privilégiée d’intégration dans la vie professionnelle, de progression sociale et d’accession sociale. Comment faire pour que cette voie d’avenir continue à conduire un nombre croissant de jeunes vers nos métiers ? Le modèle de financement de l’apprentissage est en discussion aujourd’hui et s’il devait être réformé, comme le Gouvernement le souhaite, nous veillerions à ce que les priorités ‘métiers’ et les critères de qualité de la formation passent avant l’analyse comptable des CFA.

Nous défendrons aussi la pérennité de la cotisation de 0,3% versée par les petites entreprises du bâtiment, à condition qu’il n’y ait pas un désengagement de l’État sur le financement de l’apprentissage. A cet égard, nous considérons que l’aide publique de l’Etat pour les contrats d’apprentissage devrait être réservée aux entreprises comptant jusqu’à 50 salariés. Il faut aussi que l’apprentissage soit facilité en zone rurale. En tout état de cause, il n’est pas question, pour la CAPEB, qu’un reste à charge soit réclamé par les CFA aux entreprises artisanales du bâtiment, pas plus qu’il ne peut être question de mettre fin à une gestion paritaire du réseau CFA du BTP.

Christelle Rozier, administratrice de la CAPEB Nationale et du CCCA-BTP, est revenue sur ces deux derniers points et a rappelé qu’il appartient aux établissements d’aller chercher des financements auprès des institutions et non pas auprès des entreprises qui cotisent déjà. Elle a également souligné l’intérêt pour les entreprises artisanales du bâtiment d’ouvrir leurs portes aux jeunes issus des lycées professionnels et de prendre toute leur place dans les instances territoriales impliquées dans le déploiement de la réforme des lycées professionnels.


top

Rechercher par mot(s)-clé(s)