Nous constatons depuis plusieurs années une augmentation sensible des arrêts de travail des salariés. Ils ont progressé de 5,3% en 2021 puis de 7,4% en 2022 pour atteindre un coût de plus de 4 milliards d’euros. Or l’Assurance-maladie est déjà dans une situation financière délicate.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement cherche des solutions et envisage notamment de faire prendre en charge par les employeurs le salaire journalier des salariés absents.
Nous ne pouvons que nous opposer à cette solution qui tendrait à aggraver la charge des entreprises et qui, de toutes façons, ne contribuerait pas à freiner la progression des arrêts de travail.
Ce serait comme une double peine pour nos entreprises : non seulement l’activité souffre de l’absence de salariés mais l’employeur devrait en plus s’acquitter du coût de cette absence !
Evitons de prendre des mesures propres à dissuader les entreprises d’embaucher des salariés et, par conséquent, de grossir les rangs de la micro-entreprise alors que ce régime, on le sait, est source de précarité pour ceux qui le choisissent.